_« Mon Histoire .... »_↑ Sanbi ↑Le premier jour de mon existence, il plut. Je le sais, car ma mère me la dit.
Vous vous demandez pourquoi je vous fais part de cette phrase, et surtout pourquoi je l'ai isolée ? Je ne le sais pas. En fait, je ne le sais plus. Madara a effacé la plupart de mes petits souvenirs, si ce n'est celui-là. Les autres sont plutôt les évènements marquants de ma vie. Bref, comme tout shinobi respectable , je commençai à l'académie ninja du village caché de Kiri. J'étais un des plus doués, mais aussi un des plus réservés. Un peu exclu, aussi, je dois le reconnaître. Très rapidement, et dans la bonne humeur, je finis mon année d'étude et je devins genin avec deux autres ninjas. Je me suis rapidement fait une réputation d'utilisateur du Suiton, et on me confronta à un choix des dirigeants : celui de devenir l'hôte de Sanbi.
"Sanbi est une gigantesque tortue verte et rouge dont la tête est protégée par une carapace inférieure en plus de celle du dessus. Être très simple psychologiquement, il se contente d'errer dans la mer et la plupart du temps ne cause pas de dégâts en dehors des bateaux qui pourraient le heurter. Il n'a même pas conscience de son propre potentiel."
C'était la description du démon à trois queues de l'époque. A la base, cela m'avait plus d'acquérir un peu de puissance pour l'avenir, même si je savais que je pouvais en mourir. Ainsi, une troupe de ninja médical et de scellement s'était précipité vers le gigantesque lac où le gigantesque démon à trois queues nageait sans faire de mal à personne. On m'avait administré de puissants sédatifs qui étaient censés me protéger de la douleur. Ainsi, les scelleurs s'étaient placés en formation carrée, de manière à créer une zone. Comme cela, on pourra garder Sanbi dedans pour ne pas déranger les scelleurs.
Tout cela se passa bien, mais Sanbi se réveilla. Dans mon corps. Je sentis son chakra pénétrer mes bras, et j'eu comme l'impression d'être seul face à lui. Nous étions tous les deux dans un aquarium gigantesque. Lui, nageait tranquillement, pendant que j'étais paralysé par son aspect physique si impressionnant. Je vis des petites bulles sortir de sa "bouche". Je compris qu'il tentait de me parler, et fut plus attentif...
►C'est donc toi, mon nouvel hôte... Tu m'as plutôt l'air de petit gringalet.
►Hum, vous, vous avez l'air d'une grosse tortue. Qu'allez-vous faire de moi ? Me tuer, maintenant que vous êtes dans mon corps, vous devrez être en colère contre moi, non ?
►Oui, c'est vrai que je pourrais t'écrabouiller comme un petit thon. Mais en vaut-tu vraiment la peine ? Nous pourrions être ami, plutôt. Je veux juste que tu aies me faire prendre un peu de bon temps ici, de temps en temps.
Ainsi, une amitié fut crée. Je passai quelques mois à l'hôpital dans le coma, et les miens crurent que je n'avais pas survécu. Pourtant, un jour de pluie, j'ouvris un oeil, puis l'autre. Le village fit une grande fête en mon honneur. Malgré tout cela, j'étais assez triste puisque mes anciens camarades étaient tous passés chûnin, pendant que moi, je suivais un entrainement spécial afin de devenir plus fort et de pouvoir protéger mon biju.
A la mort du Sandaime, les anciens du village caché de la brume ne savait que faire pour me cacher des autres villages. Certe, j'avais acquérit un certain niveau de combat, perfectionnant mes techniques suiton. De plus, j'avais hérité du troisième mizukage un grand baton orné d'une fleur. Alors, les dirigeants prirent une décision qui étonna le Yûkan tout entier : Ils me nommèrent Yondaime Mizukage, leur motivation étant que comme j'étais kage, les peuples des villages ne se douteraient pas que j'étais l'hôte de Sanbi.
↑ Kiri, le village caché de la brume sanglante ↑Je me souviens très peu de cette aventure, et du jour où tout à commencer. Etonnament, il faisait beau, ce jour-là. A croire que le temps pouvait prédire mon avenir. Cela ne faisait que très peu de temps que l'on m'avait décerner le titre prestigieux de Yondaime Mizukage. J'étais fier d’entrer dans l’histoire prestigieuse du Village et de succéder à un des plus puissant ninjas que le Yûkan n'a connu. D’autant plus que celui-ci connaissait un Hokage qui accomplissait des miracles, de journée en journées. J'aurais bien voulu détrôner son poste de "Kage à la meilleur réputation", mais je n'étais qu'un jeunot dont la promotion n'était fondée que sur le fait qu'il était un jinchuriki, même si mes capacités étaient bien sûr à la hauteur. Mais peu de gens savaient la vérité quant à moi, leur nouveau Mizukage. La majorité du village ignorait en effet tout de moi, allant parfois à ne pas même connaître mon nom, mais surtout, ne se doutant pas que j'étais en réalité l’hôte de Sanbi, le démon à trois queues. C’est donc assez soucieux de ce qui allait se passer que j'errais calmement dans les allées rectilignes qui représentaient les grands axes du village.
Il était près de midi, à en juger par la hauteur du soleil dans le ciel ; et la faim commençait à se faire sentir mon petit estomac tout mignon. Regardant à l’horizon, je tentais d'imaginer ma vie dans dix ans, si j'étais encore en vie. Je me demandais si je devrais un jour révéler au peuple de Kiri no Kuni que j'étais l'hôte d'un démon dévastateur, mais qui semblait quand même fort sympa. Et oui, depuis le temps, j'avais créé de vrai lien avec cette tortue géante qui m'avait en effet offert ses capacités. Nous vivions tout à fait en harmonie, et c'est donc en pensant à mon ami que je m'assis dans un des nombreux bars de Kiri. Réputé pour ses sushis inimitables, il accueillait de nombreux clients chaque jour et à l’heure de pointe, le restaurant était complet. En effet, sa réputation disait vrai : de nombreux civils discutaient dans l'échoppe. Je m'étais installé à la dernière table, qui était une deux places. J'allais attirer l'attention, mais dans ma solitude, je n'en avais qu'à faire. C'est alors que débarqua un curieux personnage. Il était entièrement vêtu de noir et portait une capuche. C’était étrange de voir quelqu’un sous un tel équipage par une telle journée ensoleillée. Lorsqu’il s’approcha de moi, je pus remarquer pour la première fois son satané Sharingan. Sans même demander la permission, le mystérieux homme enveloppé de noir s’attabla en face de moi. Les paroles ne dépassaient pas mes lèvres… J'étais absorbé par ce regard fascinant. Je ne pouvais plus m'en détacher, cet homme m'avait comme hypnotisé… Tout à coup, l'homme s'en alla, et je me sentis comme obliger de le faire. Ainsi, je suivis cet être démoniaque... Après, trou de mémoire, je ne peux vous en dire plus.
Mon trou noir interne se finissant quelque temps plus tard dans la chronologie de mon histoire. Personne ne m'avait vu depuis plusieurs semaines lorsque je fis irruption en plein milieu d'une réunion des hauts gradés du village. Je ne pouvais plus agir par ma propre volonté, et de ce fait, j'annonçai désormais obligatoire d'avoir ma permission pour sortir ou entrer à Kiri… Surpris de cette manifestation inattendue, les élus n’eurent d’autres choix que d’obtempérer et bientôt, ils furent réduits à se soumettre à tous mes désirs. Ainsi se créa ma réputation de tyran. Ils estimaient tous à présent avoir fait une erreur en me désignant comme Mizukage, mais me chasser était impossible. . Tous les pouvoirs de décision appartenaient maintenant à ma personne, et j'instaurai contre ma volonté un chapitre de terreur sur le village pendant tout son règne… La Brume Sanglante se leva sur Kiri tandis que dans l’ombre, se dessinait une inquiétante silhouette dont les yeux luisaient d’un terrible éclat rougeâtre, et ses yeux n'étaient autre que le sharingan de Madara Uchiwa. Aussi, je n'eus plus de contact avec mon invité. Au fur et à mesure que le temps passait, je devenais cruel, et quand je le fus à mon avis assez pour l'avis du chef du clan Uchiwa, il me rendit ma liberté d'agir, même si mes agissements restèrent inchangés.
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Cela faisait bientôt un an et demi que j'avais dressé au dessus du pays tout entier un étrange voile de peur et de soumission. Personne n’osait s’affirmer et se dresser contre moi depuis que j'avais fait exécuter froidement tous ceux qui avaient osé remettre en question mon système politique. Bien sûr, personne ne se doutait que j'avais subi un lavage de cerveau de Madara Uchiwa. Ce dernier était aussi le créateur du clan Uchiwa. Et donc, tous les villageois nourrissaient à présent une haine et une aversion commune envers moi, qui était censé être le symbole de leur unité et leur fierté. J'étais considéré comme un être ignoble et sournois qui avait simplement pris la tête du village pour le détruire puisque j'avais notamment fait s’entretuer les élèves de l’Académie pour déterminer lesquels étaient digne de devenir des ninjas de moyenne classe et d’après certains, si le nombre d’assassinats avait augmenté de manière considérable cette dernière année, c’était avant tout à cause de ce cruel dictateur qui complotait contre tous les citoyens avec sa garde personnelle : les sept célèbres épéistes du village, que j'avais nommé à l'époque.
Après un an et demi de mauvais et déloyaux services au peuple donc, je me retrouvai au bord du précipice… Estimant qu’il lui avait servi, Madara ordonna par le bien de ma personne, un dernier ordre à un des apprentis de Fuguki Suikazan : il devait tuer son sensei, représentant une menace pour lui. De ce fait, Kisame Hoshikagi assassinat son maître et devint possesseur de Samehada et membre du célèbre groupe des sept épéistes de Kiri. Aussi, je pus découvrir le si célèbre complot visant à me détrôner et à prendre le contrôle du village. A l'aide de mon "mentor sanglant", je les fis déserter. Mais pour l'Uchiwa, je n'étais plus utile. Il avait fait ce qu’il avait à faire sur l’île de la brume sanglante. Ainsi, il me déroba le Bijuu qui habitait mon corps. L'ex meneur du clan Uchiwa me conduisit au beau milieu d’une prairie immense. L’herbe y était couverte de givre tant le vent et le climat y était glaciaux. Cette vaste plaine située au beau milieu d’une cuvette de rochers qui s’élevaient à plusieurs dizaines de mètres de haut serait le théâtre d’un terrible affrontement…
Lorsque je retrouvai mes esprits, j'étais allongé sur le sol, les yeux plongés dans le ciel gris et tristement sombre de mon île natale. C'est ainsi que ce termine le récit de ma première vie
→ Renouveau ←Nous voilà à maintenant, le temps du renouveau. Apparemment, un jeune shinobi à l'apparence bestiale m'aurait réinvoquer pour les besoins de Madara. Depuis, j'ai très mal à la tête, et ma vue s'est améliorée. Je crie après Sanbi, mais il ne me répond pas. C'est étrange. J'espère qu'il reviendra...
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