Cela faisait maintenant trois semaines que je marchais, rencontrant des personnes qui m'aidaient volontiers et d'autres qui me méprisaient sans raison. J'avais toujours entendu dire que le monde de ninja était un monde sans pitié, les vagabonds attaquaient tous ceux qu'ils rencontraient et heureusement pour moi ce n'était pas encore mon cas. Il faut dire que mon voyage avait été, pour le moment, tranquille. Mais j'étais loin de me douter que cela allait vite changer.
Devant moi se trouvait un énorme panneau, bien trop grand pour signifier l'entrée d'un petit village ou même d'une ville. Suis-je bête, c'était la capitale de ce pays, kumo, une large plaine s'étendait encore devant moi et enfin je pourrais demander s'ils pouvaient m'indiquer le village de Konoha.

Un vent frais fit voler mes cheveux roses, je souriais, c'était si beau, il y avait des montagnes partout qui sortaient de la mer et le ciel était de la même couleur que ma chevelure. Tout pour me mettre de bonne humeur quoi. J'avançais avec hâte vers l'immense village quand deux hommes se mirent devant moi, je les fixais et essayais de contourner par la droite, mais ils se décalèrent pour arriver de nouveau pile devant moi. En croisant les bras je détaillais leurs tenus, ils venaient de ce village, leurs bandeaux étaient ceux de kumo. Mais bien sûr! Des gardes du village. Les deux hommes s'avancèrent vers moi en me demandant mes papiers afin d'y entrer.

-Des papiers? Quels papiers? Écoutez je viens à l'origine de Konoha, mais on m'a envoyé à Kiri et j'aimerais revenir à Konoha. En bref faut que je parle à votre Kage.

Ils se mirent à rire ce qui me mis en colère, tout en me disant que c'était impossible sans papiers, les deux gardes m'obligèrent à reculer derrière l'énorme panneau. Un sourire apparu sur mon visage, la manière forte était ma préférée de toute. Je sautai au-dessus deux et commença à courir rapidement vers le village tout en évitant les attaques qu'ils me lançaient. Ce jeu était très amusant, même si je savais qu'il allait me coûter cher. Mais s'ils voulaient me punir, il faudrait m'emmener à Konoha pour voir l'Hokage et enfin je serais rentré chez moi. C'est à ce moment qu'uns des gardes m'attrapa la jambe et me fît tomber, il se suivit de suite une riposte avec katon, les balsamines, mais il les évita toutes grâce à l'appui du deuxième.

-GRR mais je veux juste voir votre kage pour qu'il m'indique où est Konoha!! Ce n’est pas comme si j'allais le tuer ou quoi que ce soit!

Super, je saignais à la jambe, pff ces hommes ne savaient pas être doux et attentionnés, en même temps ils devaient m'arrêter. Enfin bref, ils firent une attaque combinée, ce qui me désavantageait fortement. Sur ce coup-là je ne m'en sortirais pas indemne. Mais il fallait pourtant que j'y arrive.

-Qu'est-ce que tu fais dans mon village gamine ?
En plus de ça, tu attaques mes gardes, qui es-tu ?

Je me releva rapidement, essuyant mes vêtements en le regardant, il était plus grand et beaucoup plus imposent que moi. L'inconnu ne portait pas de t shirt et sur son épaule il portait des vêtements. Malheureusement je n'arrivais pas à distinguer son rang.

-D’abord je ne suis pas une gamine.
Ensuite qui t'est toi d’abord?
Et enfin, c'est eux qui m'ont attaquer, moi je voulais juste voir le Kage de ce village, mais je n'avait pas mes "papiers".
D'ailleurs j'an ai jamais eu moi.

Le ciel devenait peu à peu bleu et les oiseaux ce réveillaient enfin. Un bonne odeur de pain chaud vînt jusqu'à mes narines, j'avais juste envie d'allez en croquer un mais je n'avais même pas une pièce sur moi. Et puis zut, je me retourna vers l'homme et lui dit d'un ton attendrissant, presque comme un petit chien qui ce serait perdue.

-Dîtes moi, connaissez vous un endroit ou l'ont peu manger pour pas cher? J4ai vraiment très faim.

Les gardes nous regardaient, ils souriaient et devaient croire que l'homme allait m'engueuler ou quelque chose comme ça. Je leurs tira la langue et ils ce retournèrent vers la porte en grommelant contre moi. J'entendis même quelques insultes que je ne compris pas. Cela ne faisait que quelques semaines que j'étais dehors et je n'avais toujours pas tout compris à ce nouveau monde qui s'offrait à moi.

D'un coup, sans que rien ne nous prévienne, le ciel ce voila d'un nuage noir comme l'encre, le ciel ce mît à gronder et des torrents de pluie tomba sur la terre sèche de ce pays. Zut j'allais être tremper et en plus je n'avais pas d'endroit ou m'abriter. Je commençais à avancer vers le village en soupirant et en chuchotant.

-J'espère que quelqu'un acceptera de m’abriter, dans le village d'avant les gens n'étaient pas très commode.