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Heiwa Shiroame

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AuteurMessage
Heiwa Shiroame
Nuke Nin de rang S | La solitaire
Nuke Nin de rang S | La solitaire
Messages : 41
Date d'inscription : 02/12/2011
Age : 29
Localisation : Dans l'ombre de la lune.
Heiwa Shiroame Empty
MessageSujet: Heiwa Shiroame Heiwa Shiroame EmptyVen 2 Déc - 6:58




Nom & Prénom



Heiwa Shiroame 608005Sanstitre


    JE SUIS CE QUE JE SUIS

    Description Physique
    Allongée sur le sol, les yeux clos et la respiration sereine, je mis un certain temps avant de me rendre compte dans la situation dans laquelle j’étais. Que faisais-je ainsi ? Où étais-je ? Mais… Qui étais-je ? Me redressant lentement sur un coude, je sentis des cheveux me caresser l’épaule et je tressaillis légèrement avant de comprendre qu’il s’agissait des miens. Passant mes doigts dans ceux-ci, j’en appréciai la texture soyeuse et en déduisis que je ne pouvais être qu’une femme…
    Quelle étrange sensation… C’est un peu comme si on vous avez aspiré la moindre parcelle de vos souvenirs mais que vous vous souveniez de la parole et de la connaissance du monde… Mais pas de vous. Enfin, c’est comme si on vous avez siphonné le cerveau de fond en comble pour finalement vous laisser seule dans un lieu inconnu. Ouais, c’est un peu ce que je ressentais actuellement…

    Poussant un soupir, la tonalité féminine du son acheva de me convaincre sur ma nature de femme et je me relevai entièrement. M’étirant fortement jusqu’à me faire craquer les os, je roulai deux trois fois des épaules pour achever de me remettre sur pied et commençai enfin à contempler le lieu où j’étais. C’était… C’était étrange. Au centre d’une pièce entièrement vide, les murs étaient composés de centaines de miroirs de toutes formes. L’atmosphère glaciale malgré une douce lumière qui me réchauffait la peau, ce ne fut qu’en baissant les yeux que je me sentis rougir. Mais que faisais-je, nue, en plein milieu d’une salle aussi bizarre… Jetant frénétiquement des regards dans tous les coins pour vérifier que j’étais le seul témoin de ma tenue d’Eve, je me sentis plus rassurée lorsque je compris qu’il n’y avait que moi. M’approchant d’un premier miroir, mes yeux s’écarquillèrent de surprise quand j’aperçus pour la première fois mon reflet…
    Elancée, la peau pâle quoique légèrement halée, j’étais assez grande sans pour autant rentrer dans les extrêmes... Un bon mètre soixante-quinze, à vue de nez. Mince et correctement proportionnée, je voyais une fine musculature rouler sous ma peau lorsque je me mouvais sans que cela ne m’enlève de ma féminité pour autant. Croisant mes bras sur une poitrine pas trop vulgaire mais assez bien proportionnée, je voyais que mon physique était plutôt bien équilibré dans l’ensemble et je sentais que je n’étais pas qu’une simple femme. Non, la force que je sentais en moi me prouvait que j’étais une combattante. Mais où étaient mes vêtements, dans ce cas ? Poursuivant l’inspection, je louchai presque sur la psyché pour observer mon visage. Les traits fins, un nez droit et une bouche bien dessinée, j’étais ce que l’on pouvait considérer comme jolie sans non plus exhalait une beauté fatale. En fait, je me trouvais plutôt quelconque… Mais j’appréciais quand même quelques points sur moi. Mes yeux pour commencer, étaient fins et effilés vers le haut. Entourés d’un fin trait de… Maquillage ? La couleur de l’iris était d’un noir si profond que la pupille s'y perdait et qui faisait ressortir un regard volontaire et mystérieux. Ou alors c’était peut-être moi qui me voyais ainsi… En y faisant un peu plus attention, j’arrivais même à percevoir une touche de nostalgie dans l’abime de mon expression. Soupirant une nouvelle fois, je reculai légèrement et me contentai d’analyser rapidement le reste. De longs cheveux épais et lisses cascadaient sur mes épaules nues et s’arrêtaient au milieu de mon dos. Souples et brillants, je compris que l’on avait certainement du bien les entretenir et un sourire amusé s’étira sur mon visage lorsque j’en contemplai la couleur d'un noir de jais, encore une fois. Est-ce que les habitants de ce monde avaient tous des physiques aussi sombres… ?

    Pour terminer, je posai une main sur une hanche fine, jetant un regard à un ventre plat sans pour autant être anorexique et de longues jambes semblant avoir eu l’habitude de courir de longues heures. Le bilan plutôt satisfaisant, je me détournai de la glace et retournai au centre de la pièce. Faisant face à un autre miroir, je vis le reflet du précédent dans celui-ci et pu donc me contempler de dos. Haussant un fin sourcil violet foncé en apercevant un dessin stylisé tatoué dans mon dos, je vis qu’il s’agissait d’une fleur de pavot. Un coquelicot peut-être… Mais je n’en étais pas sur. Qu’est-ce que cela pouvait bien représenter ? J’étais donc une jardinière hors-paire ? Une passionnée de la flore ? Ou tout simplement une droguée acharnée ? Cela pouvait avoir tant de significations. Passant une main sur ma colonne vertébrale, je ne sentis aucune aspérité dans ma peau et appréciai la qualité de celui qui m’avait fait une œuvre corporelle pareille.
    Déambulant quelques instants dans la salle, je commençai soudainement à avoir plus chaud et petit à petit un frottement étrange contre mon corps me força à redresser la tête pour me diriger vers un autre miroir. Retenant une exclamation de stupéfaction, je me vis à nouveau, mais cette fois habillée dans d’étranges vêtements. Comment étaient-ils apparus ? C’était de la magie… Laissant échapper un rire nerveux, je recommençai donc une nouvelle fois l’inspection de ces objets nouveaux.

    Commençant par le haut, je repérai une paire de boucles d’oreilles dépareillée et admirai chacune d’elle. Si l’une représentait une fleur du même style que le tatouage que j’avais découvert un peu plus tôt, l’autre était une fine lame à la minuscule garde de cristal qui avait semblé être taillée initialement pour être un pendentif de collier. Les deux objets s’accordant bien malgré leur différence, je me contentai d’hausser une nouvelle fois les épaules et poursuivis mon analyse. Vêtue d’un haut de cuir moulant, la teinte était bleue en pleine lumière mais apparaissait plutôt violette foncée dans l’ombre. Adaptée pour pouvoir suivre le moindre de mes mouvements, on s’y sentait très à l’aise. Fermée à l’aide d’un laçage en cuir dans le dos, le col remontait jusqu’en haut de mon cou, un peu plus dur pour me protéger certainement de coups à la gorge. Certes peu efficace contre une arme lourde, il pourrait néanmoins dévier les plus petites lames mal intentionnées… Des plaques de métal léger habilement dissimulées aux emplacements des articulations, d’extérieur on ne pouvait pas se douter qu’il s’agissait d’une véritable armure. Oui, un assemblage parfait et trompeur pour ceux qui pensaient que les femmes n’étaient pas faites pour se battre… Délaissant cet élément de mon accoutrement, je baissai les yeux pour voir ce que je portais par-dessus mes jambes. Sentant déjà l’agréable sensation d’un sous-vêtement, ce fut plus sereine que je regardai le reste. Mes jambes entourées d’un pantalon de cuir moulant qui épousait la moindre de mes formes, je savais que je pouvais aisément effectuer un écart facial ou latéral sans prendre le risque de craquer les coutures. Me faisant des fesses d’enfer (oui il faut bien se jeter des fleurs parfois), je me sentis fière d’avoir enfin l’allure d’une guerrière et croisai les bras avec un certain contentement. Mes pieds chaussés de… et bien de chaussures, elles étaient plates mais confortable et solidement attachées. Suffisamment fines pour me permettre de grimper facilement quelques soient les matériaux sur lesquels je me jucherai, leur résistance me permettait tout de même d’effectuer de longs trajets et de me battre sans prendre le risque de les trouer. Oui, je ne savais pas qui m’avait trouvé cet accoutrement, mais je le remerciai sincèrement…

    Tournant les talons, prête à chercher une issue pour me tirer d’ici une bonne fois pour toute, quelques cliquettements vinrent troubler ma détermination et je mis un certains temps avant de comprendre qu’ils venaient de moi. Retenant un énième soupir, je me dirigeai à nouveau vers un miroir en me demandant ce que j’allais y découvrir. Ha ! Mais oui, je me disais bien qu’il me manquait quelque chose… Des coutelas ouvragés étaient accrochés autour de mon bassin et une fine chaine de métal entourait ma cuisse gauche. D’autres armes de jet disposées un peu partout, que ça soit autour de mes bras ou de mes chevilles, j’espérai bien que les lieux où je me rendrai n’étaient pas équipés de détecteurs de métaux. Sentant un poids entre mes deux épaules, je me plaçai de biais et un sourire éclatant s’afficha sur mon visage. Deux magnifiques épées étaient accrochées dans des fourreaux de bois incrustés de nacre. Les retirant dans un chuintement feutré, je vis la première lame entièrement noire, ressemblant à de l’onyx métallique. Dégageant une aura apaisante malgré sa fonction de meurtrière, j’en tombai immédiatement sous le charme. Quelle était le maitre de cette merveille ? Je pouvais vraiment la garder ? La levant à la lumière, je la fis légèrement osciller pour apercevoir les éclats brillants qui apparaissaient comme des reflets. On avait l’impression que des feuilles d’argent ou d’or avaient été placées sur le tranchant… Tout simplement magnifique. La garde plutôt simple, on y voyait un coquelicot de nacre s’enroulait délicatement autour de celle-ci, ses feuilles habilement placées pour une bonne prise en main.
    La dernière arme était l’exact opposé de la première… Et son parfait complément. La lame blanche comme la neige, je ne sais pas si c’était le sang qu’elle avait versé qui faisait cet effet, mais je pouvais voir des reflets rougeâtres lorsque je la bougeai. Une chaine stylisée accrochée à la garde, la poigné avait été entièrement taillée dans une pierre semi-translucide et très solide. Si elle semblait plus dangereuse que sa consœur, les deux armes formaient un duo de beauté abstraite, sanglante… Et follement excitante. Les rejoignant devant mon visage, je les posai l'une contre l'autre, légèrement décalées et sentis plus que n'entendis un cliquetement qui m'annonça qu'elles venaient de s'emboiter l'une dans l'autre, me laissant avec une arme à la lame très longue et aussi belle que mortelle...
    Néanmoins, j'espérai que je possédais d'autres vêtements quand je me baladais en ville... Pas très discret, sinon.



    Description Mentale
    Peu après avoir trouvé une porte dissimulée derrière un miroir, je fis un pas dans l’obscurité et chutai alors. Sentant un vent frais courir dans mes cheveux tandis que je plongeais les bras écartés comme un ange foudroyé en plein vol, peu à peu la vitesse se ralentit et j’atterris en douceur dans un confortable salon dont les murs étaient recouverts de velours rouge. Agréablement meublée, cette pièce était bien plus confortable que la précédente et la présence de fauteuils moelleux autour d’une cheminée dans laquelle un feu accueillant se mouvait me fit pousser un long soupir de bien être. M’avançant sans hésitation vers un pouf qui semblait me tendre des bras invisibles, je me laissai tomber dessus, frissonnant de plaisir en me sentant m’enfoncer agréablement. Une table juste en face de moi, je mis un certain temps avant de voir qu’un livre à la reliure de cuir y était déposé avec une plume et un encrier. C’était un peu archaïque comme façon d’écrire… non ? M’approchant de ce magnifique support, chef d’œuvre d’ébénisterie, j’effleurai les gravures dans ce bois précieux puis m’accoudai à sa surface et lu ce qu’il y avait écrit sur les feuilles du livre. Et bien mes amis, j’ai le regret de vous annoncer qu’il n’y a rien marqué. Non, pas le moindre point ! Comme je ne suis pas si bête que ça, je compris évidemment que c’était à moi de remplir les pages… Mais que pouvais-je bien y écrire ? Et bien tout commença lorsque je fis tomber une goutte d’encre sur une page (un peu à la harry potter II) et que celle-ci fut absorbée sans laisser la moindre trace. Haussant un sourcil, je commençai donc la narration de ce qui allait devenir mon âme, mon être et une grande partie de moi. La plume affutée, la main prête à commencer, je pris une grande inspiration comme un plongeur faisant le plein d’air avant la descente dans les abimes.

    ‘’ Je me nomme Heiwa Shiroame. Je ne sais pas comment je le sais, mais une petite voix dans ma tête me souffle qu’il s’agit de mon identité. Comme chaque individu normalement constitué, je possède des sentiments et des états d’esprit différent. Ne les connaissant pas encore, je vais donc vous les décrire au fur et à mesure qu’ils apparaissent dans ma tête… Mais par lequel commencer ? ‘’

    Reposant l’outil, je levai les yeux vers le plafond peint de fresques étranges lorsqu’une étrange chaleur parcouru mon corps, me faisant frissonner malgré la température clémente. Je compris que le premier sentiment que j’allais décrire était peut-être le plus beau de tous… Et le plus dangereux. Plongeant la pointe dans l’encre, je me mis alors à écrire d’un air fébrile.

    ‘’Je suis quelqu’un qui est née dans l’amour contrairement à beaucoup de personnes. J’aime la vie, je la chérie et j’apprécie tous ceux qui me respectent. Je ne suis certes pas une femme facile, mais il m’arrive de tomber amoureuse et d’éprouver des sentiments plus forts que l’amitié… Enfin, m'arrivait. Mais en étais-je bien sur ? Peut-être un peu naïve, sans doute inconsciente du fait que la nature n’est pas forcément toujours juste, j’ai toujours pensé que l’homme était foncièrement bon. Certes, cela m’a valu beaucoup de critique, mais j’aime croire en les personnes qui, de mon avis, méritent du respect et de la confiance. Malgré tout, je reste lucide et ne me laisse pas embarquer dans des situations dangereuses à cause de mon insouciance… ‘’

    Relisant ce que j’avais écrit, j’affichai une mine satisfait et refis le plein d’encre pour poursuivre.

    ‘’ Je suis quelqu’un de fiable à condition que je m’engage. Oui, pour moi les mots ont une énergie… Donner sa parole ne doit pas être pris à la légère. Par contre, lorsque l’on ne promet rien, alors dans ce cas nous ne devons rendre de compte à personne. Plutôt sociable, j’affiche un caractère plutôt calme, serein mais agréable tout de même. J’apprécie beaucoup rire, à condition que l’humour me convienne, et ce n’est pas gagné ! Exigeante avec les autres autant que je le suis avec moi-même, j’aime que les gens soient sincères, honnêtes (ce qui est à peu près la même chose) francs et surtout droits. J’aime la stabilité et l’équilibre… Quelqu’un qui a des accès de colère pour un rien ou qui ne sait pas contenir ses pulsions, quelles qu’elles soient, je les tiens loin de moi. Sinon je suis plutôt sympa. Quand je rencontre quelqu’un, j’adore en faire un ami même si je n’accorde pas ma confiance facilement. Malgré mon amour de la tranquillité et de la solitude, je me sens vite mal si je passe trop de temps sans voir personne… Malgré ce coté là, je n’aime pas avoir beaucoup de personnes qui contrôlent mes actes et à part ma famille, je considère que je ne dois rendre de compte à personne. Il m’arrive même parfois de penser que partir seule pendant des mois n’est pas si mal… Libre, sans attache, sans point faible autre que notre prison de chaire… Mais j’ai vécu trop de temps dans le cocon familial pour envisager de le quitter comme cela. Je suis plutôt loyale envers mes origines. Pour terminer, je dois dire que je tiens mon caractère enjoué de mon père et celui, plus réservé, de ma mère. Et oui… On peut être joyeusement renfermé… Enfin, vous me suivez ?’’
    Eventant la feuille de papier pour en faire sécher l’encre, je m’étirai fortement puis relu ce que j’avais écrit. Pour la partie happy c’était bon… J’avais placé toutes les qualités dans le domaine de la sociabilité. Mais il me manquait encore deux ou trois catégories à décrire… Poussant un nouveau soupir, je trempai la plume dans le réservoir et me remis à écrire.
    ‘’ Comme on ne peut pas être tout blanc ou tout noir, je possède aussi des faces moins glorieuses en moi. Des cotés de ma personnalité que je ne souhaite pas forcément montrer et qui prouve que malgré mon amour de l’équilibre, je ne réponds même pas aux critères que je me fixe… Oui, alors que l’amour et l’amitié m’entourent au quotidien, je suis quand même une personne assez impulsive sur certains points… Capable de conserver mon calme dans des situations de stress incroyable, il suffit que l’on aborde quelques sujets et cela me fait sortir de mes gongs. Quand je suis en colère, ce n’est pas très beau à voir… Non, je me sens aveuglée par la rage et alors dans ce cas ma part d’ombre me prend et je suis capable d’éventrer un adversaire à main nue… Oui. Comme quoi, nous ne pouvons pas toujours être clean… Il m’est arrivé parfois de souhaiter la mort de quelqu’un de façon si intense que j’en ai été au point de m’infliger moi-même une douleur pour satisfaire mon envie de sang. Je peux aussi posséder une partie plus froide ; par exemple lorsque je me retrouve en présence de personnes qui, selon moi, ne méritent pas de respect. Etant assez polie, je ne rentre pas dans le tas, mais l’aura que je dégage est aussi froid que l’estime que je leur porte. En fait… On va dire que je suis quelqu’un d’assez lunatique. Agréable avec les frontaliers ou les gens que je connais, je me montre parfois si méfiante envers les étrangers que l’on peut me croire parano. ‘’

    Levant la plume, j’haussai un sourcil amusé. Tiens ? La paranoïa faisait-elle partie de mon être ? Triturant la garde ouvragée d’un de mes coutelas de jet, je me mis à espérer que je n’étais pas parano ou hypocondriaque. Une goutte de sueur me coulant le long de la nuque, je secouai la tête pour m’ôter ces idées farfelues et commençai le dernier paragraphe de ma description… mentale.

    ‘’ Femme ambigüe, femme lunatique, femme lunaire ou solaire, j’étais un peu de tout et il était difficile de me cerner. Les gens avaient souvent tendance à croire qu’il était simple de me connaître mais ils étaient pourtant si loin de la réalité… Nous, représentantes du sexe féminin, avons développé une capacité innée qui était l’art de la tromperie, ou plutôt… de la dissimulation. Nous contrôlions la majorité de nos sentiments à la perfection… Si on voulait rester neutre, on le pouvait. Enfin, chacun ses points faibles évidemment… Pour ma part, j’affichais constamment une expression de sérénité joyeuse et j’aimais que l’on me considère comme une personne agréable à vivre. Réellement, j’étais du genre mélancolique qui se lassait d’une vie trop répétitive sans originalité. Eternelle rêveuse, je n’allais pas jusqu’à imaginer qu’un bel inconnu viendrait m’enlever (quoique, je ne dirais pas non) mais j’aurais préféré avoir une vie mouvementé. De ce fait, les fois où je faisais face à des situations dangereuses, je gardais une expression impassible afin de profiter à maximum de l’ennemi. J’aimais ressentir les sensations de l’autre… Les absorber en moi pour pouvoir les ressortir de la façon que je veux. Et puis à la fin, vile manipulatrice (je suis une fille après tout) je poussais mon adversaire à bout jusqu’à atteindre la limite, posant parfois un orteil au-delà. Ouais, comme un chat avec une souris, en fait.
    Pour conclure, j’irai jusqu’à dire que j’étais quelqu’un de volontaire qui aimait aller jusqu’au bout de ses projets. Certes, je n’avais pas spécialement de but dans la vie, mais quand je me fixais une mission, je l’achevais toujours. Attentionnée envers mes proches et ma famille, je veillais sur eux autant qu’ils veillaient sur moi, m’apportant un certain réconfort."

    Posant la plume, je secouai ma main engourdie et me laissai tomber en arrière avant de m’écraser au sol. Ha oui, sur un pouf il n’y a pas de dossier. Me relevant dans une grimace d’inconfort, je me relevai et fis quelques pas pour me délier les jambes. Voyant que le livre s’était refermé de lui-même, je me dirigeai vers la seule porte et l’ouvris prudemment. Ne sait-on jamais… Toute à l’heure je m’étais retrouvée en train de dégringoler dans le vide… Voyant que l’issue donnait sur une autre pièce, je vis une lueur bleuté et me sentis immédiatement attirée…



    CARACTÈRE


      ϟ Impassible
      ϟ Solitaire
      ϟ Parfois sociable
      ϟ Garde son sang froid
      ϟ Maladroite
      ϟ Peu agressive
      ϟ Féministe
      ϟ (trop)Méfiante
      ϟ Calculatrice
      ϟ Autrefois très enjouée.







H.I.S.T.O.I.R.E

« Raconte nous ton passé, ton présent et qui ces ton futur si tu est encore vivant ♥ »

_« Mon Histoire .... »_
Je venais tout juste de quitter deux autres salles à l'aspect aussi étrange qu'intriguant quand une porte s'était ouverte sous mon nez, dégageant une douce lueur bleutée qui me força à quitter les endroits précédents pour atteindre celui-ci...

Quel étrange endroit ! Il s’agissait un peu d’une salle de théâtre sauf que là où aurait du se trouver le rideau, il y avait un immense aquarium… Vide. M’asseyant sur un siège qui y faisait face, je vis mon visage se refléter sur la surface vitrée, à peine déformé par les ondulations. Soudain, alors que j’allais me détourner de cette vision, je me vis sourire d’un air amusé… Tendant une main jusqu’à ma joue qui n’apparut pas dans mon double, je compris que je m’étais momentanément dédoublée… Haussant un sourcil surpris, je croisai les bras et me vis alors ouvrir la bouche, prête à m’exprimer d’une voix claire et articulée.

’’Je me présente : Heiwa Shiroame troisième du nom. Veuve, orpheline et mal aimée, je vis pour la vengeance et la haine de ce monde injuste. Non… Je blague… Ma vie est bien plus originale que cela. Je m’appelle tout de même Heiwa Shiroame et je suis quand même la troisième femme à porter ce prénom depuis la création de ma famille, mais je suis une personne qui n’a pas à se plaindre de la vie. J'ai vécu avec mes deux parents et mon frère qui lui aussi était et est toujours dans l’armée Kirienne, je n’ai vécu aucun génocide et personne, à part la vieillesse, n’a emporté des gens qui m’étaient chères. Sauf une. Comme quoi… Il faut en passer par là.’’

Mon reflet marquant une pause, je me mis à sourire. Quoi ? Pas de tristesse ? Pas de vengeance familiale ? J’étais vraiment bizarre pour une kunoishi…

‘’Je suis née un jour de pluie, ce qui n’était pas étonnant à Kiri, sans que ma mère n’y perde la vie ou que je possède un quelconque pouvoir dès la naissance. Non, dotée d’un léger strabisme divergent à l’œil droit, les enfants se moquèrent pas mal de moi jusqu’à l’âge de six ans puis ce petit défaut disparu. Durant cette courte période, je vécu dans la joie l’amour et la solidarité fraternel avec mon frère de deux ans mon ainé et le destin semblait avoir été tracé pour que je reprenne la boutique de tissus à la mort de mes parents. Déjà douée pour trier les étoffes alors que je venais tout juste de marcher, mon gout pour le noir profond augmenta graduellement au fur et à mesure que mes cheveux prenaient cette couleur. Oui, pour ceux qui n'ont pas eu l'occasion de me rencontrer, j'étais plus chatin clair que brune à la base... Bref, rien de bien passionnant. Gouvernée par un mizukage dont je ne connaissais même pas le visage, la vie de ninja était pour moi un monde à part et inaccessible. Dans le quartier où je vivais, il n’existait que des commerçants et si des shinobis s’y rendaient, c’était qu’ils s’étaient habillés comme des citoyens car j’en n’avais remarqué aucun… Oui, une vie monotone mais paisible qui n’était troublée que par les petits problèmes de co-voisinage. Pour ma part, je n’en avais aucun car celui qui vivait à coté de ma petite maison était un garçon de mon âge, très timide et qui adorait lire. Devenant très vite amis, de un parce qu’il n’avait jamais remarqué mon handicape, et de deux parce qu’il était mon opposé total, j’eus donc un compagnon de jeux idéal pour faire mes découvertes. Et des découvertes, j’en ai fait…’’

Remontant mes genoux contre ma poitrine, je continuais de fixer mon reflet qui parlait à ma place, m’en apprenant plus sur moi que je ne le savais moi-même…

‘’Le premier événement qui bouleversa un tantinet ma vie banale fut ma découverte du monde ninja. Agée de sept ans tout justes, j’étais quand même assez mature pour ma jeunesse et mes parents me laissaient vagabonder librement dans les rues, trop occupés avec la gestion du magasin. Dissimulée derrière un massif de fleurs en attendant que mon copain, Renji, me retrouve, je me laissai tomber contre la palissade derrière moi et tombai à la renverse lorsqu’une planche mal fixée bascula sous mon poids. Me relevant tout en évitant de me ramasser le morceau de bois sur la tête, j’essuyai mes vêtements avant de regarder autour de moi et un sourire innocent agrandit mon visage de poupée. Je venais de découvrir un passage secret pour sortir de mon quartier sans me faire voir ! Délaissant mon jeu avec mon camarade, je regardai furtivement s’il y avait des gens et m’extirpai du buisson qui masquait la sortie secrète. Débouchant dans une rue un peu moins fréquentée de celles où j’avais l’habitude de déambuler, je vis tout de suite le changement d’atmosphère. Les citoyens n’étaient pas là pour faire les courses et marchaient précipitamment comme s’ils étaient pressés. Prenant le temps de les regarder sans remarquer les regards étonnés qui se posaient parfois sur moi, je tressaillis quand je le vis. Un homme. La quarantaine, le visage buriné par le grand air, il possédait une musculature incroyable et un air de confiance en soi dans ses yeux de fouine. Moche, oui c’était un fait, il arborait dans son dos un katana à la lame plus grande que la moyenne et sa démarche était comme une machine de force pure. Un shinobi. A l’époque, j’avais vu cette personne comme un dieu sur terre, mais maintenant je savais que si je le revoyais je ne verrai qu’un simple chuunin ayant échoué le concours de juunin. L’ignorance enfantine peut être si amusante…
Marquée par ce spectacle impressionnant, je me vis alors à la place de cet individu (des muscles en moins bien sur et sans moustache), marchant souplement comme un vrai ninja avec des armes partout. Lentement, mon destin changea pour se déporter sur la voie des kunoishis…’’

Marquant une pause, je jetai un regard étonné à mon reflet pour le laisser poursuivre. Voyant qu’il semblait réfléchir, je ne dis aucun mot et patientai. Enfin, le visage de mon double s’éclaira à la surface de l’aquarium et je m’enfonçai un peu plus dans mon siège pour l’écouter attentivement.

‘’ Les deux années qui suivirent furent occupées par le fait que je revenais très souvent dans la rue d’à coté pour observer les ninjas qui s’y déplaçaient. Ayant fréquemment emmené Renji avec moi, je lui contaminai mon envie de devenir un combattant et nous ne parlions plus que de cela. Mes parents, d’abord frustrés par mon désir furent forcés d’admettre que je possédais une énergie difficile à canaliser et acceptèrent de me signer l’inscription à condition que je donne un coup de main à la boutique. Folle de joie, encore plus car mon ami avait lui aussi reçu l’autorisation de ses géniteurs, l’aventure commença pour nous lorsque nous tendîmes nos papiers respectifs au centre d’administration. Dix ans tout juste, l’académie ninja s’ouvrait à nous… Mais étions nous sur d’en posséder les aptitudes… ?
Les études à l’académie sous la direction d’un juunin durèrent deux ans. Pendant ce laps de temps, je fis la connaissance d’élèves parfois plus doués que moi, mais tous aussi sympas les uns que les autres. Quand j’appris qu’à l’époque le concours chuunin était une mise à mort, je fus heureuse d’apprendre que le nouveau gouvernement avait changé ses façons de faire… Bref. Je réussis à faire la plupart des techniques de bases car je possédais une bonne maitrise de mon chakra, parfois meilleure que la majorité de mes camarades, mais quand nous nous mîmes à apprendre des techniques élémentaires je compris que là, j’aurai du mal. Effectivement, aucune affinité ne trouvait grâce à mes yeux et je me mis à désespérer d’être utile un jour en combat… Mon ami, Renji, qui lui excellait en Suiton, tentait de me réconforter en me disant que je pourrai être un ninja médical mais ma tristesse était telle que je me mis à déprimer… et à me droguer. Halala, nous sommes tous naïfs à cet âge là. Entrainée par des plus âgés que moi, des anciens élèves qui avaient abandonné leurs études par dépit ou par inexpérience, je me mis à ingurgiter une certaine connaissance dans la botanique interdite. A l’âge de douze ans, j’avais développé une aptitude à encaisser les plus grosses doses de stupéfiants et je me mis à avoir une certaine notoriété dans le domaine. Me cachant aux yeux de mes amis et de mes parents, je vis bien souvent, à leur regards, qu’ils en savaient plus que je ne le croyais et je sentis la tristesse gagner mon cœur. Je n’avais que douze ans et pourtant je savais que ce que je faisais était mal… Mais je ne m’arrêtais pas pour autant.’’

Relevant vivement la tête vers mon propre visage qui affichait désormais une mine mélancolique, je laissai échapper un éclat de rire. Moi ? Une toxicomane ? Et beh, qui l’aurait cru ? Voyant que je vexais mon double, donc moi-même quelque part, j’arrêtai de rire et me rengorgeai nerveusement avant de reprendre une posture convenable.

‘’Donc je disais… Excellant néanmoins dans la maitrise du chakra, mes professeurs m’assuraient un avenir radieux dans le domaine de l’irou jutsu mais cela ne me faisait pas plaisir pour autant. Dans l’irou, il n’y a rien pour se battre… Moi je voulais être utile, faire parti des personnes que l’on jugeait primordiales pour la réussite d’une mission… Mais je me faisais peut-être une trop haute idée de ce qu’était réellement une kunoishi. Aujourd’hui, je sais que les shinobis médicaux sont essentiels et que la survie d’une équipe repose en partie sur eux. Mais je ne l’ai appris que plus tard…
Désespérée, je continuai de me piquer et de fumer régulièrement jusqu’à ce que l’on me place dans une équipe de gennins. Mes tuteurs inquiets par mon caractère enjoué mais défoncé, choisirent de me mettre avec Renji qui était le seul à avoir un peu d’influence sur moi. En compagnie d’un autre garçon, imbu de lui-même et qui ne pensait qu’aux filles malgré sa jeunesse, nous formions un trio plutôt hétérogène et notre sensei, efficace et à l’écoute, faisait de son mieux pour nous enseigner ce qu’il savait. Comme tout le monde le sait, les missions des rangs D consistent à faire le ménage et à garder des animaux… Rien de passionnant mais ces occupations régulières me permirent de me reconnecter à la réalité sans effets négatifs. Perdant contact avec les mauvaises fréquentations, je continuai toujours de m’intoxiquer la santé mais c’était désormais dans la bonne humeur et avec une résistance suffisante pour que cela ne pose aucun problème à mes camarades et mon maitre. Me rapprochant des autres grâce à ma nature agréable à vivre, personne ne se doutait du petit problème d’addiction que je possédais et c’était très bien ainsi.’’

Un petit problème ? Là j’étais carrément sur… les fesses d’apprendre une chose pareille moi… Dire que je pensais avoir une santé clean, voila que… bref… continuons…

‘’Le temps passa, je devenais de plus en plus grande et de plus en plus mature. Mes parents avaient enfin accepté ma condition de jeune droguée en passe de devenir kunoishi et me sollicitaient un peu moins souvent pour entretenir le magasin. Mon frère, chuunin à ce moment là, n’étais plus l’unique fierté de la famille et de nouveaux espoirs reposaient sur mes épaules. J’étais, après tout, la première représentante kunoishi de sexe féminin dans la famille Shiroame ! C’était un honneur… Et une pression constante.
Devenant de plus en plus douée dans les armes de jets et le combat à l’épée, mon père vint un jour me chercher dans mon lit, au beau milieu de la nuit pour me montrer quelque chose. Ce soir là, alors que la lune était haute dans le ciel et que tout le village dormait, je fis la connaissance de deux objets splendides dont j’ai déjà parlé précédemment. Me montrant dans un coffre cadenassé, deux épées magnifiques, il me promit de me les donner si j’atteignais le grade de juunin. Motivée par ce qu’il venait de me montrer, je me mis à travailler d’arrache-pied malgré l’absence évidente d’affinités élémentaires. Apprenant les rudiments d’irou jutsu, une idée germa dans mon esprit lorsque je me retrouvai seule. Et si j’utilisais ce que je savais faire le mieux… Quand j’exposai mon idée à mon sensei, il éclata de rire mais admit que ce n’était pas une mauvaise proposition et qu’il en parlerait aux administrations pour en posséder l’accord. Ne savait-on jamais, cela pouvait être dangereux…
Finalement la réponse nous parvint après que j’eus à me servir de ce que je souhaitais prendre comme affinité temporaire.’’

Non… Je n’avais quand même pas osé mettre en pratique une chose pareille… ? Et bien il fallait croire que si. Levant le pouce à mon reflet pour lui montrer mon respect, il m’adressa un sourire plein de gratitude avant de poursuivre.

‘’Nous étions censés accompagner un homme sur une autre île de l’archipel mais une bande de ninjas errants s’en prit à nous pour nous voler. Mon maitre, efficace, s’en débarrassa rapidement mais tomba dans un piège et fut immobilisé. Un peu comme la team 7 de Konoha (même si je ne connaissais pas l’histoire à cette époque) on se retrouva à trois face à quatre ninjas confirmés et je peux vous garantir qu’on avait la pétoche. Yuri, mon camarade fut rapidement mit hors d’état de nuire et Renji s’occupa de les retenir pendant que je soignais sa légère hémorragie. Malheureusement, un gennin face à plusieurs shinobis expérimentés ça ne fait pas long feu… Et je vécu ma première tragédie. Voyant mon ami perdre la vie devant mes yeux, sans la possibilité de lui appliquer des soins car les ennemis nous barraient la route, je me mis à pleurer pour la première fois depuis des années. Ce sentiment d’impuissance… Cette rage que vous sentez sans pouvoir la laisser sortir ni la résorber… C’était une torture mentale et physique que je ne pouvais endurer. Me pliant en deux, je plongeai une main dans ma poche pour attraper un kunai quand mes doigts entrèrent en contact avec un objet différent… Etait-ce à quoi je pensais… ? Mais que pouvais-je donc en faire dans un endroit pareil ? Il n’avait aucune utilité, ici… Et pourtant. Sur un coup de tête, de la folie sans doute, je le sortis de son emplacement et le lançai dans leur direction tandis que mon majeur et mon index de l’autre main se joignirent devant mes lèvres pour malaxer mon chakra. Mais qu’est-ce que je fabriquais… Tout cela se montrait étrange. Et efficace. Déconcentrés, nauséeux et mal à l’aise, les ennemis perdirent de leur concentration ce qui permit à mon maitre de se libérer et de nous prêter main forte. De nous sauver, devrais-je dire… Je venais de découvrir mon arme, unique et impensable, mais au détriment d’une vie qui m’était chère. Etait-ce le prix à payer pour avoir trouvé ma voie… ?’’

Quel suspence insoutenable, mes amis ! Je me voyais arrêter de parler, les yeux perdus dans le vague sans que mon reflet ne reprenne la parole. Avançant le bras, je tapotai deux coups sur la vitre pour le… Enfin, me réveiller. Je commençais à m’engourdir, moi…

‘’Pardon. Oui, donc je disais qu’après cette mission, nous revînmes à trois au lieu de quatre et tandis que mon maitre plongeait dans la déprime et l’alcool, la mort d’un de ses élèves sur la conscience, moi je me laissais embarquer dans des expériences endiablées avec Yuri pour la première fois. J’avais treize ans… Autant dire que ce n’était pas la bonne période, mais bon, les erreurs de jeunesse sont pardonnables. Et puis, à la guerre comme à la guerre, on profite des bonnes choses dès qu’on peut ! Néanmoins, ces petits incidents freinèrent notre enseignement et même si je continuais de m’entrainer toute seule dans mon coin, jamais notre maitre nous inscrit à l’examen chuunin et j’atteignis l’âge de quatorze ans à un grade toujours aussi faible malgré mon niveau supérieur aux autres gennins. Je me fichais totalement comme de ma première technique d’être vue de haut par les autres chuunins fraichements promus car je savais que mon niveau était égal au leur. Yuri, mon coéquipier, changea d’équipe pour pouvoir continuer de progresser mais moi je restai avec mon maitre alcoolique, profitant de la vie et rendant visite à ma famille de temps à autres entre mes entrainements quotidiens et nocturnes. Je tenais à garder mon affinité secrète, après tout.
Les années passèrent. J’avais seize ans et j’étais, aux yeux de la loi, toujours gennin. Ayant dépassé les chuunins et leur niveau, je progressais en réalité en même temps que mes anciens camarades si ce n’est qu’ils étaient entravés par des missions plus difficiles que les miennes et plus ennuyeuses aussi. De toute façon, je savais que je pouvais demander à passer les examens quand je voulais… En attendant, j’étais une adolescente qui croquait la vie à pleine dents, entourée d’amies et… d’amis. Tantôt amoureuse, tantôt solitaire, j’alternais les changements de caractères comme le temps mais je sentais au fond de moi que la petite fille disparaissait pour laisser place à une femme plus mure. Rien d’intéressant ne se passa si ce n’est que j’appris que le mizukage était en réalité une femme. Je ne vous cache pas à quel point cela me fit plaisir… J’avais la preuve que les kunoishis valaient autant, si ce n’est pas plus, que les hommes. Sans la connaitre, je me mis déjà à apprécier ce personnage mystérieux.
Dans les événements à raconter il y eut la mort de mon grand père, ma rencontre avec un jeune homme qui se termina deux mois après et l’acquisition des deux épées de famille malgré mon statut de gennin. Le reste, inutile de vous le décrire.’’

Sceptique, je fixai mon reflet d’un air mécontent. Hé ho, il s’agissait de ma vie, moi j’aimerais bien savoir dans sa totalité ce que j’en avais fait jusqu’à maintenant ! Voyant mon expression de frustration extrême, mon double secoua les mains comme pour s’excuser et reprit la parole rapidement.

‘’Heu… Durant mes dix-sept ans, je passai beaucoup de temps à m’amuser, sans non plus me dévergonder mais sans être une sainte non plus. Je découvris peu à peu les capacités de mes armes qui me complétaient parfaitement dans le domaine de l’irou jutsu et je commençai à prendre part à des missions plus intéressantes en tant que kunoishi médicale malgré mon rang de gennin. Après tout, les ninjas qui me connaissaient savaient que c’était uniquement parce que mon maitre ne m’avait pas inscrite au tournoi que j’étais restée à ce niveau là mais qu’en réalité je n’avais cessé de progresser. J’étais, sans prétention, la plus forte des petits rangs ! Une fierté mal placée, je sais…
Pour conclure, je vécu ma dix-huitième année sans anicroche non plus, mais j’étais quelqu’un d’honorable désormais. Plus sérieuse, je chérissais mon village même si l’envie de liberté me titillait fréquemment. Appréciant chacune de ses pierres, chacun de ses habitants, Kiri était pour moi un havre de paix malgré son passé sanglant et j’aimais y vivre de façon discrète et agréable. Je n’avais jamais rencontré la mizukage, ni son bras droit ni ses proches, j’étais un peu comme un pion habilement dissimulé sur un terrain d’échiquier et qui attendait patiemment son tour pour évoluer… Sournoisement mais efficacement. ’’
Le reflet s’effaçant, je ne vis plus que l’eau se mouvoir lentement derrière la vitre et je me levai lentement pour y poser une main. Sa surface tiède me fit douter s’il n’y avait pas réellement eu quelqu’un et je passai mes doigts dans ma chevelure noire. Pourquoi te caches-tu donc... Raconte moi la suite.
En réponse à mes désirs, mon double revint alors, le visage bien plus grâve qu'avant.

"La vie est faite de joie mais aussi de tristesse. Le jour de mon dix-neuvième aniversaire, alors que j'étais en pleine fête familiale, vint un évènement qui chamboula tout. La mort de mon grand-père s'ajoutant à celle de mon grand oncle, je dus prendre mes affaire pour gagner les villages voisins afin d'aider les membres de ma famille à s'en sortir puisque les deux seuls ninjas qui les protégeaient avaient péris. Seulement voila, alors que j'avais tout pour moi, la jeunesse, l'expérience mais aussi la famille, je découvris ma véritable afinité. Maitre du Kinton, cet art de manier le métal et de le contrôler, je fus tout de suite perçue comme un traitre à sa nation... Ne dit-on pas que le kinton, jiton ou autre dérivé de cette matière est originaire de Suna? Alors je pris la décision de mener ma vie comme je l'entendais et m'en alla. Tout simplement.
Aujourd'hui je ne sais même pas si je suis considérée comme une nuke-nin recherchée ou tout simplement marquée comme portée disparue lors d'une mission, mais une chose est sure: je croque la vie et j'en conserve toutes les saveurs. Parfois âcres ou acides, cela peut aussi être doux et sucré. Comme quoi, cela vaut bien la peine que l'on prenne des risques..."

Bien, j’étais donc une nuke-nin qui avait deserté sous le grade de genin malgré une expérience largement suppérieur, je possédais une ancienne affinité hilarante dans tous les sens du terme et je maitrisais le kinton en même temps que je kiffais la vie par-dessus tout. Sans problème, une famille dans un quartier commerçant et un frangin dans celui des shinobis, à part la mort d’un de mes camarades je n’avais rien à déplorer. Un passé sans trop d’anicroche, en gros… J’allais vraiment passer pour une bête de foire auprès des autres shinobis qui possédaient tous des histoires de fou. Haussant les épaules, je marchai jusqu’à la dernière porte, posai la main sur la poignée et l’actionnai d’un geste confiant. Le monde shinobi s'ouvrait à moi sans restriction...




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Uzumaki Naruto
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MessageSujet: Re: Heiwa Shiroame Heiwa Shiroame EmptyVen 2 Déc - 7:34

Pour moi:

Nuke Nin de rang S niveau 29 (pour ne pas dire 30)

Attendons un autre avis.
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Konan
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MessageSujet: Re: Heiwa Shiroame Heiwa Shiroame EmptyVen 2 Déc - 7:47

Je suis tout à fait d'accord avec naruto Bienvenue sur NSI
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MessageSujet: Re: Heiwa Shiroame Heiwa Shiroame Empty

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Heiwa Shiroame

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