Depuis sa plus tendre enfance, on qualifie bien souvent Meï de génie.
Fille unique d'une couturière et d'un père encore inconnu, la jeune femme s'est rapidement démarqué des autres enfants par ses aptitudes exceptionnelles pour le Ninjutsu. C'était dans son sang... peut être le seul héritage que son père lui a laissé ? Allez savoir, la mère de l'actuelle Mizukage est toujours très discrète sur le sujet, ses crises de colère sont d'ailleurs suffisamment impressionnante pour que même sa fille, meilleure ninja du village, n'ose pas la défier... S'est peut-être d'elle que viens son affinité avec la lave ? Un vrai petit volcan la mamie, m'enfin passons.
Dès son entré à l'académie, on lui promettait un glorieux avenir ! Les techniques de bases des shinobis comme la permutation ne semblaient poser aucun problème pour la jeune femme. En plus de son talent naturel pour les techniques ninjas, elle était aussi une travailleuse acharnée, qui ne rentrée que très tard dans la maison familiale sous les remontrances acide de sa mère. Cette dernière ne cessait de lui répéter que ce n'était pas en devenant surpuissante qu'elle allait trouver un mari. Elle promettait à sa fille un grand avenir de ninja associé à l'existence d'une vieille fille revêche... les perpétuelles remontrances de sa génitrice on grandement contribué à la névrose de la Mizukage sur sa vie sentimentale.
L'évènement le plus traumatisant de Meï à surement eu lieux alors qu'elle n'était agée que de sept ans. C'était lors de l'examen permettant aux aspirants ninjas de devenir genin et donc, de devenir un shinobi à part entière. En effet, contrairement à Konoha ou l'exercice d'admission consistait à effectuer une simple technique ninja, à Kiri la donne était bien différente. Deux aspirants ninja devaient combattre jusqu'à la mort. Tout le monde redouté de tomber sur Meï et rapidement, celle-ci fut exclus, considérer comme celle qui allait fatalement tuer un de ses camarades. Seul Akari, la meilleure amie de celle qui deviendrait Mizukage ne semblait pas s'inquiéter outre mesure de la suite des évènements. C'était la seule personne de son âge avec qui la jeune Terumi passait du temps. De longues heures à parler des garçons, de leurs agaçantes mères ou de fondant au chocolat. Le destin ce montra bien cruel en désignant les deux meilleures amies comme adversaire lors de l'examen de sélection. Sans aucune surprise, Meï avait battu son ami, elle était cependant incapable de lui hotter la vie comme le voulait les règles... elle savait qu'elle allait avoir des problèmes, que le Mizukage en titre qui assistait à chacun des combats allait surement menacer la gamine et son entourage pour qu'elle accepte de tuer Akari... cette dernière, ayant conscience de l'impossibilité de Meï à l'achever, pris son kunaï et ce l'enfonça en plein cœur. C'est alors qu'elle devint genin, malgré le goût fade voir écœurant de la victoire.

La vie de genin de la gamine fut brève, inscrite la même année à l'examen chuunin, sa victoire et ses mérites furent incontestable. Une fois promus Chuunin, ses talents qui avaient stagné pendant quelques mois furent mis à dure épreuve. Le Mizukage n'acceptait que difficilement la défaite, elle due rapidement progresser afin de remplir les délicates missions que l'on lui imposait. Cependant, le sacrifice d'Akari, elle le gardait encoure douloureusement dans ses veines. Un nouveau voeu bien que naïf naquit dans le coeur de la gamine.


Elle voulait devenir le prochain Mizukage et changer à jamais l'image de Kiri, ternis par le fou qui était aux commandes depuis déjà trop longtemps. Pour atteindre son objectif, la jeune femme s'entraîna d'arrache pied, maitrisant le Doto et le Katon rapidement et surtout, elle parvint surtout à associé ses deux éléments pour maintenant être capable de maitriser des techniques de types Yôton s'est à dire basé sur le magma. Ce Kekkai-Genkai était une étrangeté à ses yeux, sa mère n'étant pas ninja et son père étant un inconnu, elle était bien incapable de savoir d'où pouvait provenir cette étrange caractéristique génétique.
Mais dans le fond, tout cela n'avait que peu d'importance, ce nouveau pouvoir la rendait plus puissante et donc capable d'atteindre son objectif. A l'âge de quatorze ans, elle monta au grade de jonin, s'entraînant toujours avec plus de vigueur pour tuer le despote.
C'est à cette période qu'un coup d'état déchira le ciel de Kiri, un des 7 épéistes de la brume, Zabuza avait essayé de s'emparer du pouvoir. Sa tentative fut un échec cuisant, il s'enfuit et devint par la même occasion un ninja déserteur.
De son côté, Meï parvint à utiliser une nouvelle affinité, le suiton sous les yeux surpris de son entourage. Plus le temps passé, plus elle s'avérait posséder un talent encore jamais connus en terme de ninjutsu et de manipulation des éléments. Elle était âgée de vingt et un an quand on lui proposa de rejoindre les ANBU de son village, proposition qu'elle reffusa avec assurance. Elle ne voulait pas se cacher mais, combattre à visage découvert pour son village (ou contre le régime en place). Certes, le titre ANBU lui aurait permis d'aller plus haut et d'atteindre plus facilement le Mizukage mais, elle voulait le battre en y mettant les formes... bientôt il serait temps ! Elle voulait juste essayer quelque chose avant de se lancer...
Et elle réussit ce quelque chose quand elle atteint l'âge de vingt-sept ans. Arriver à associer Katon et Suiton pour manipuler l'élément vapeur ! Une Kekkai très rare qui interloqua encore plus la jeune quant à ses racines. Mais peu importe elle était prête.
Meï n'eu cependant pas l'occasion de défier le jeune homme... celui si semble en effet avoir disparu de la surface de la terre ! Et comme vous-vous en doutez, personne n'a vraiment essayé de le chercher. Considérer comme la plus forte de son village au vu des nombreuses techniques qu'elle était capable d'utiliser et de l'amour qu'elle portait pour son village, elle était officiellement devenue la Gondaime Mizukage.

La première action de la nouvelle Mizukage fut d'arrêter les épreuves qualificatives au rang de genin est de les remplacer par quelque chose de beaucoup plus conventionnel. Par la suite, la nouvelle Kage essayait de faire oublier le tristement célèbre passer de son village et le surnom qu'on lui avait donné... le village à la brume sanglante. Cependant, une occasion ce présenta à elle, quelque chose qui lui permettrait peut-être de changer à jamais l'image néfaste de son village. La quatrième grande guerre Ninja.
Voilà où Meï pouvait s'illustrer et faire en sorte que son village ressorte plus grand, plus lumineux ! Les autres ninjas auraient bien vite oublié le sanglant passé de Kiri si elle faisait en sorte que son village remplie correctement sa mission.